Agathée Tsugawana

–|[ Votre personnage:

–|Nom : Tsugawana
–|Prénom : Agathée
–|Sexe : féminin
–|Attirance : hétéro & bi
–|Age : 16 ans
–|Statut: Artificials Flowers
–|Rôle : /

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–|Histoire :

_ _ Comme tout les soirs, j'allais claquer la porte pour réveiller toute la famille. Mon père allait raller, ma mère le réprimander, et une main douce viendrait me chercher. Une petite étincelle de bienvenue allait s'allumer dans des yeux, un parfum allait embuer l'air, et un sourire s'étendrait sur des lèvres. Carolina, ma sœur.
Elle m'attraperait par le poignet, monterait les marches de l'escalier menant à nos chambres, moi derrière, nos pieds nus frôlant les marches avec délicatesse.

_ _ Mais ce soir-là, personne ne vînt. Un rai de lumière filtrait par l'entrebâillement de la porte de la salle de bain. Pour prendre un bain à cinq heures du matin, il n'y avait que ma mère.
-Maman ?
Pas de réponse. J'ouvre la porte.
-Maman ?
Toujours rien. J'avance, pieds nus, les chaussures à la main.
-Maman, ça va ?
Je me décide. Doucement, du bout des doigts, j'écarte le rideau bleu de la baignoire. Mes mains se crispent. Je lâche mes chaussures. Ma tête tourne. J'ai des hauts le cœur. Mes yeux s'écarquillent, ma main se plaque sur ma bouche. Je ne veut pas y croire.
Ma mère à la gorge tranchée. L'eau devient du sang. Plus rien n'a de sens.
Je recule. Revient dans le Hall. Je ne veux plus jamais voir ça.
Les crimes des autres sont toujours pires que les nôtres.

FLOWERS. C'est ce qui était marqué à l'encre bleue, écriture penchée, sur le bout de papier posé sur le carlage.

_ _ Papa. Où est mon père ? Immédiatement, je vais dans le salon. J'allume la lumière. Une corde est accrochée au plafond. Je vous laisse imaginer la suite.
Moi, je ne veux plus m'en souvenir.

FLOWERS. A nouveau. J'en ai marre de ce mot. Je ne veux plus en entendre parler. Je ne veux plus être une flowers.

_ _ Caroline. Et Carolina. Non, pitié, pas elle ! Tout sauf elle !
Je repart en courant, remonte l'escalier à toute allure. Si elle était morte, ma vie n'aurait plus de sens. Je n'aurais plus de sens. Après tout, je ne suis qu'une simple machine, une chose peut-être bien plus superficielle et artificielle que je ne peux le croire. Une chose ... c'est ça, sans Carolina, je ne serait plus rien, tout comme elle serait devenue transparente aux yeux du monde si je venait à disparaître. Si j'avais pu, je serait morte pour elle. A sa place. C'est une preuve d'amour, non ? Je sais que c'est toujours plus difficile pour ceux qui restent, mais ...

_ _ Marche après marche, je me souvient. Rien ne s'embrouille, tout devient au contraire plus clair. Je me souviendrait toute ma vie durant de ce moment. Ce moment où mes souvenirs sont restés vrais dans une tête artificielle. Ce moment où je n'était plus qu'une fausse, une pâle copie qui serait plus puissante et améliorée que l'original.
Ce moment où je me déteste.
Mais où toi, Carolina, tu as su me réconforter.

[FLASHBACK]

Nous étions couchées sur le lit. Toi, à côté de moi, qui me tenait la main ; moi, à côté de toi, qui te tenait la main. Nos sentiments étaient réciproques. Bien sur que je le savais.
-Agathe, quand me l'aurais-tu dit ?
-Dis quoi ?
Je me retourne.
-Tu sais très bien.
Ses yeux verts me scrutent. Impossible d'y échapper.
-J'ai arrêter le crack, tu sais très bien.
-Je ne parle pas de ça.
Elle regarde à nouveau le plafond.
-Je parle de tes virées nocturnes, dit-elle.
-Alors là, tu n'as rien à m'apprendre ! Ce n'est pas moi que me prostitue, je te signale !
Furieuse, je me rassoit rageusement, fortement appuyée sur mes mains posées à plat sur la couverture du lit.
-Quand arrêteras-tu de retourner mes questions ?
Elle s'est aussi relevée.
-Quand arrêteras-tu de passer par la fenêtre après avoir fait je ne sais quoi de dégueulasse dans les rues ?
Ma voix est nargeuse. Elle sait bien qu'à ce niveau là, j'aurais toujours le dessus.
Elle baisse les yeux.
-Que tu es une flowers, lâcha t-elle, avec un désespoir tellement immense qu'on dirait la fin du monde.
Je reste bouche-bée.
-Ca ... Caro...
Mes yeux s'écarquillent.
-Pou ... pourquoi ?! lançais-je d'air de reproche.
-Comment ça ? demande t-elle sans comprendre.
-Pourquoi tu sais ça ?
Je ne comprend pas. Elle n'aurait jamais dû. Cela va lui coûter la vie.
Elle n'aurait jamais dû savoir ça. Elle a tué maman. Elle a tué papa. Elle s'est tuée.
Et elle m'a tuée avec elle.

[ AUTRE FLASHBACK]

_ _ Carolina. Tes lèvres sont douces. Ton parfum est vrai. Tes yeux verts sont magnifiques. Tes cheveux roux retombent sur moi.
Je t'aime.
Et je sais que tu penses la même chose.
Tu es couchée sur moi, tes mains frôlent mes joues.
Tu souris.
C'est tout ce qui compte pour moi.

_ _ J'arrive en haut de l'escalier. Je sais que tu ne seras plus là, Carolina. Je sais que plus rien ne sera jamais comme avant. Je sais comme tu m'aimais, et comme tu tenais à moi.
Mais tu nous as coulées, Carolina.
Je te pardonne.
De toute façon, comment pourrais-je faire le contraire ?
Je pousse la porte.
Et surprise.
Tu est là, dans ton lit. Tu dors, comme d'habitude. Je pousse un soupir de soulagement. Je m'assoit à tes côtés, pose ma main sur ton drap. Le sang passe alors dessus.
Attendez, j'ai dit du sang ?
-Carolina !

_ _ Finalement, tu était morte. Simplement démembrée, c'est tout. La tête sur le lit, un bras et une jambe dessous, et le reste un peu éparpillé. je dit ça comme ça, mais tu le sais, toi, à quel point cela m'a fait du mal, à quel point j'ai souffert.
Flowers. Je hais ce mot. Le déteste autant qu'une souris pourrait détester un chat.
Je suis passée souris, d'ailleurs, en quelque sorte. Traquée par les agents de la Machination, je suis devenue l'une des plus influentes Artificial Flowers. C'est ce que j'avais toujours voulu être. Tuer, sans raisons, faire ce que l'on nous demande, tous cela m'est insupportable. Cette personne-là, cette autre moi qui ne savait que faire couler du sang, n'était pas réellement moi. J'était différente, et cette façon d'être ne me resemblait pas. Ce n'était pas comme ça que j'était, ce n'était pas mon caractère.

_ _ Ces mots, ces syllabes, ces lettres misent les unes à côté des autres, c'est sons qui se répètent, et que tu me soufflais à l'oreille ... Cela ne voulait rien dire, mais moi je comprenait.
"On cicatrise avec le temps". Je n'y crois pas vraiment.
Je ne crois plus à rien, de toute façon.
Mais je suis moi, maintenant. C'est le principal. Alors qu'importe que j'aille m'effondrer au croisement d'une route, qu'importe que je revienne couverte du sang des Flowers où des agents, parce qu'il n'y plus personne pour me voir.
Qu'importe que tu ne sois plus là, même si cela laisse en moi une immense blessure ouverte et jamais refermée, qu'importe tout ça.
Plus rien n'a de sens, et pourtant, je suis là.
La vie change, les gens aussi.
Certains préfèrent avant, d'autres après.

Moi, je ne sais pas.

-Caractère :

Agathée est se qu'on pourrait appeler une personne "froide et déterminée". La jeune fille, du haut de ses seize ans, est très mature et à le profil parfait d'une dirigeante. Disons qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a beaucoup de fierté et d'honneur, et refoule très bien ses sentiments. Peut-être un peu hypocrite sur les bords, elle n'est pas vraiment quelqu'un qu'on peut qualifier du franc ... pleine de tact, elle ne dit jamais les choses comme ça, en face, peut-être par peur de vexer ou tout du moins parce qu'elle n'en a pas le courage. Sous la pression, sous la torture ou des choses qui s'en rapproche, elle répond uniquement par dérivés. Si vous voulez des renseignements, vos efforts sont vains : vous n'obtiendrez jamais rien d'elle.
La jeune fille à néanmoins un sens de la solidarité très prononcé : plutôt du genre à faire passer les autres avant elle, quitte à y laisser sa vie.
Assez sensible, elle cache ses sentiments et le moindre renseignement sur elle secret et hors de portée de n'importe qu'elle personne, car elle sais mieux que quiconque à quel point cela peut-être important.
Juste, elle ne tue aucun innocent, et déteste les crimes impunis : c'est pour cela que l'on peut la qualifier de "meurtrière". Rancunière et haineuse, il lui arrive de pardonner, mais seulement aux gens qui le méritent à ses yeux. Assez protectrice, elle ne laisse pas des gens mourir devant elle, mais je ne sais pas si l'on peut vraiment qualifier ce sentiment d'"humain".
Son rêve, maintenant, serait de monter un groupe d'Artificials Flowers, ce qui serait certainement bien plus efficace pour démanteler les Flowers ...

Agathée n'a à vrai dire rien d'attachant. Elle est plutôt de genre planquée, à vous surprendre au moment ou vous vous y attendez le moins, et dégage tout le temps cette impression d'être sûre d'elle, ce qui n'est pas forcément toujours vrai. Même dans les pires situations, elle garde la tête sur les épaules et se débrouille ...
...pour s'en sortir.

–|Physique :

Agathée a des cheveux plutôt longs, qui descendent en dessous des épaules. Ils sont bruns mais tirent vers le noir, le noir corbeau même. Elle a des yeux vert, de ces verts délavés et pourtant si expressif que l'on ne l'oublie jamais. Quand à sa peau ... on ne peut pas vraiment dire qu'elle soit blanche, mais disons que sa pâleur excède largement celle de la peau des humains ...
Elle porte généralement des petites robes blanches, noires, vertes ou encore rouges, mais elles déteste les autres couleurs. Elle met également des ras du cou noirs, simples lanières de cuir serrées avec une boucle d'argent, auquel elle tient beaucoup - s'est tout juste si elle ne dort pas avec. Venant de Russie, la jeune fille ne protège pas son point faible pour autant, situé sous la plante des pieds.
Elle a également une tatouage représentant une étoile sur la joue gauche, juste sous l'œil, parfois caché par ses cheveux, marque d'un créateur bien spécifique certainement ...

–|Aime :

- le ciel, et tout ce qui s'y rapporte : ces soirs de pleine lune, où cet astre n'est qu'un croissant de lune, nimbant les paysages d'une belle lueur d'argent, ces nuits sombres et brumeuses où tout semble différent, lorsque la neige tombe, lorsque la pluie bat sur des carreaux imaginaires, ces moment où on se sent perdu par rapport à la limite que forme le ciel ...

- et toutes ces choses qui échappent à mon contrôle ...

–|N'aime pas :

- toutes ces petites choses qui font qu'on se réveille un beau matin sans savoir où on est, ce qui s'est passé et pourquoi on vit, ou les soirs où l'on ne peut trouver le sommeil, assaillit par les remords ...

- les gens qui changent les autres pour les mettrent à leur image, ceux qui n'acceptent ni les différences, ni ne respectent les autres.

- et toutes ces choses qui échappent à mon contrôle ...

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–|[ Vous:

–|Votre âge : 12 ans [Et encore une fois, c'est qui la cadette ? C'est moi !]
–|Comment avez vous connu le forum ? : /
–|Code : Ok by a friend of yours.